Les habits noirs

« C’est le plus intelligent de tous les romans criminels que j’aie jamais lus » a dit le président de l’Association des Ecrivains Scientifiques, François Le Lionnais. C’est aussi une oeuvre de ton très moderne basée sur des faits strictement véridiques. En effet, la bande . des Habits Noirs fit les beaux jours des jurys d’Assises entre 1825 et 1855, tout au long de procès sensationnels où apparaissaient pour la première fois des personnages nobles et de riches industriels accusés et coupables des crimes les plus affreux et des commerces les plus douteux. De cette atmosphère surchauffée des prétoires du temps, Balzac allait tirer la matière de son célèbre Vautrin, tandis que Paul Féval s’en inspirait pour retracer, en plusieurs volumes, une véritable épopée de ce brigandage de haute volée, reprenant jusqu’à la personnalité du bagnard policier Vidocq, impliqué, lui aussi, dans l’affaire des Habits Noirs. Le talent de Paul Féval se manifeste tout particulièrement dans l’allure du récit, un véritable suspense digne des grands classiques du genre mais qui les précède tous et dont Marabout commence la publication par le présent volume. Synopsis Caen, 1825. Un brassard du XIVe siècle, ciselé et cloué de rubis, avec poignet et avant-bras, est exposé à la devanture de la boutique d’armurier d’André Maynotte. Le même Maynotte est chargé de décorer un coffre à piège contenant 400 000 francs. Pendant la nuit, le coffre est ouvert grâce au brassard articulé. Tous les soupçons risquent de se porter sur Maynotte, qui met sa femme en sûreté et se constitue prisonnier. Bien que le juge croie en sa sincérité, il est condamné à vingt ans de travaux forcés… Tel est le départ d’une aventure à rebondissements courant sur près de deux décennies, au cours de laquelle un innocent doit, pour être réhabilité, lutter contre une société secrète : les fameux Habits noirs