Boucler la Boucle: Laissant l'Antarctique a Tribord

« Le Vendée Globe est un défi encore plus fou que de monter l’Everest. »…John Kerry, sénateur, lors d’un hommage du Sénat américain à Rich Wilson. « Le Vendée Globe est une course qui dépasse presque l’entendement. » …Gary Jobson, commentateur ESPN En 2008/2009, Rich Wilson devenait le deuxième Américain à finir le Vendée Globe, considéré comme « la course la plus éreintante et la plus dangereuse du monde. » (Garry Emmons, HBS Bulletin, 2009) Skippeur senior de 58 ans et asthmatique sévère, Rich Wilson a fini 9ème des 11 navigateurs ayant terminé la course, sur 30 au départ, parcourant 29 000 milles en 121 jours sur le Great American III, son bateau de 60 pieds. Il a enduré des côtes cassées, une grosse balafre au visage, une montée sur le mât en direction du Cap Horn, le manque de sommeil, l’épuisement et la peur tandis que dix tempêtes s’abattaient sur son fidèle GA3, au cours de sa 4ème course autour du monde. Pour beaucoup, la ténacité, la persévérance, la détermination et la compétence de Rich Wilson ont servi d’inspiration et de modèle, envoyant un message simple : vous pouvez aller bien plus loin que vous ne le pensez. Écrit avec intensité, engagement et humilité, le livre de Rich Wilson vous emmène sur son bateau, dans la chaleur et le pot au noir des tropiques, dans les tempêtes et le froid du sud, pour découvrir la beauté des poissons volants, des albatros et des étoiles du sud, pour ressentir son angoisse, sa fatigue et ses émotions, dans le stress permanent d’une course internationale. Les leçons de vie sont nombreuses: la camaraderie entre les participants (le champion en titre sacrifiant sa propre course pour voler au secours d’un autre skippeur), un petit Français sur le port qui déclare « L’important c’est de participer » et le respect du public français lui disant simplement « Si vous finissez cette course, vous avez déjà gagné.