L'écrire pour le dire

« En un mois, elle a tout imaginé. Le pire comme le meilleur, l’impossible comme le possible. Que tout allait s’effacer en deux jours et deux nuits, qu’elle allait pouvoir reprendre sa vie d’avant sans aucun dommage, qu’elle allait y retourner et les remercier de lui avoir accordé quelques jours de repos pour se remettre. Que ce n’était pas si grave au fond, qu’on s’était inquiété pour rien, qu’elle était solide, forte comme un roc. » Jeanne, victime d’un épuisement professionnel sévère, se bat pour retrouver pleinement le goût de vivre. Suite à son aphasie, elle découvre l’écriture comme outil thérapeutique et essaie de libérer sa parole afin d’apaiser ses maux. Ses nombreuses introspections, au-delà de toutes réflexions sur les conditions du travail de nos jours, vont révéler un profond désordre psychique et ramener vers sa conscience des conflits jusqu’alors inconscients. Valérie Weiler, née en 1965 à Boulogne-Billancourt, exerça en tant que cadre dans une multinationale pendant près de trente ans. Mariée et mère de quatre enfants, elle quitta le monde de l’entreprise après la reconnaissance de sa maladie professionnelle, un burn-out, et décida de se consacrer à sa passion pour les livres. L’écrire pour le dire est son premier roman, tiré de sa propre expérience de l’épuisement professionnel sévère. Tel un outil thérapeutique, l’écriture, associée à une profonde introspection, offre une meilleure compréhension du monde et permet un éclairage plus pertinent sur le sens de la vie.