Ferdinand et Violaine

Paris, Noël 1948. Violaine, venue de sa province pour tenter sa chance dans la capitale, rencontre Ferdinand, fils d’industriel et étudiant en médecine. Malgré leur amour, leur route se sépare. Lui veut réaliser son rêve, devenir photographe, et pour cela, il doit partir. Violaine décide de rester. Assistante d’une célèbre comédienne de théâtre et désormais parfaitement intégrée dans un milieu qui n’était pas le sien, elle se partage entre les soirées parisiennes et les séjours dans un manoir du Loiret en compagnie d’un groupe d’amis, tous plus ou moins artistes. Mais lorsque Ferdinand revient des années plus tard, elle n’hésite pas, elle le suit. Âgée de quatre-vingt-cinq ans et retirée au domaine de Saûl, Violaine passe trente et une nuits à écrire le roman de sa vie, de son arrivée à Paris en 1947, jusqu’à la disparition de Ferdinand en 2011. Elle nous fait traverser plus d’un demi-siècle et nous rappelle que le monde a changé. Des luttes ont été menées, des droits ont été acquis, des technologies se sont imposées, bouleversant ainsi le quotidien des générations de l’entre-deux-guerres et de celles qui suivront. Au décès de Violaine, sept ans plus tard, le domaine revient aux Brisseau, la famille de domestiques qui a travaillé au manoir durant des décennies. Se sentant investis d’une mission, ils feront tout pour entretenir la légende de Violaine et Ferdinand.