J'étais à leurs côtés dans le couloir de la mort

La réalité de l'enfer carcéral texan... « Pouvez-vous vous imaginer un seul instant ce que cela fait de savoir qu’on va mourir ? Moi je le sais ! En cet enfer où je me trouve, je le vois tous les jours, je le sais tous les jours, je le vis tous les jours. Comment pourrais-je ne pas le vivre alors que mon travail, dans ce pénitencier, est de m’occuper des prisonniers du Couloir de la Mort ! » Un livre coup de poing, des mots qui poignardent ! Il raconte le temps qui passe trop vite, le temps qui stagne, la terreur du jour de l’exécution qui approche, la solitude, la folie, la haine, le racisme, la rage, la révolte, l’amour parfois ! La douleur des mères qui regardent leur enfant mourir, la rage des pères qui n’ont rien pu faire et les hurlements qui viennent du fond des oubliettes. La fin de l’espoir… L’auteur les a écrits pour les faire entendre, pour que le monde civilisé sache ce qui se passe vraiment derrière les murs de béton du pénitencier texan, là où des hommes attendent la mort pendant parfois plus de 30 ans, là où d’autres hommes vivent la maltraitance, la faim et l’esclavage. Le témoignage poignant d'un prisonnier américain condamné à tort. EXTRAIT J’ai eu à apprendre que l’amitié n’existe pas ici. Nous sommes bouclés en enfer et pourtant nous arrivons encore à nous malmener les uns les autres. Comment tant d’hommes qui subissent la même souffrance peuvent-ils se montrer aussi cruels les uns envers les autres ? Quand une souffrance partagée est à ce point immense, comment est-ce que tant de gens peuvent encore rester séparés les uns des autres ? Ma vie était vraiment effroyable ! J’ai volé de la nourriture dans les cuisines, j’ai lavé les vêtements des autres, j’ai boxé pour pouvoir subvenir à mes besoins. Les prisonniers qui mangeaient ce qui sortait des cuisines tombaient malades comme des mouches. Nous savions que cette nourriture ne convenait pas à des hommes, mais quand on crève de faim, on n’a plus le choix.