La marche espérée

Un proverbe de l’Afrique des Grands Lacs dit que « la fin du chemin est à la maison ». Quelles que soient la longueur de la route et les difficultés de parcours, on arrive toujours à destination. Toutefois, l’adage ne s’intéresse guère à l’état dans lequel notre marcheur y parvient. Ce qui importe ici, c’est la fin du parcours. La patience sait payer ceux qui l’entretiennent ; sans doute pas toujours et pas au juste prix. Pour l’auteur, la vie ne s’écrit qu’une seule fois. Après plusieurs années, son destin s’est dessiné à travers l’objectif qu’il s’est fixé à la fin de ses études post-secondaires. Il n’a alors pas beaucoup de conviction concernant le choix de sa filière, mais il choisit d’écouter sa voix intérieure qui le pousse à avancer vers l’inconnu sans baisser les bras, pour trouver le coffre au trésor. Eugène Ndianabo naît en 1952 à Bela, en République démocratique du Congo. Après ses études supérieures, il devient enseignant avant de s’engager dans l’humanitaire, à la suite de la grande crise des réfugiés rwandais à l’est du Zaïre/de la République démocratique du Congo. Il vit à Gaithersburg, aux États-Unis.