Les Fiancés de l’An 2000

Les Fiancés de l’An 2000 (Les Mystères de Demain volume 1) : En l’an 2000, tel qu’imaginé dans les Fiancés de l’An 2000, l’humanité ne connaît plus ni tempêtes ni froid. Elle ne dort pas plus qu’elle ne mange. Des chambres de délassement et des solutions nutritives injectées remplacent ces besoins dépassés. Le mystérieux savant Oronius règne avec bienveillance sur Paris depuis son laboratoire de la Villa féérique dans les hauts de Belleville. Son assistant, Jean Chapuis, et sa fille Cyprienne s’aiment et vont se marier. Mais des nuages vont obscurcir ces projets… Un savant fou, Otto Hantzen, un rival autrefois vaincu, défie Oronius. Pour « refaire l’univers » il va détruire Paris. La protection d’Oronius suffira-t-elle ? Car Hantzen a trouvé une alliée puissante dans la « mystérieuse Inconnue » qui s’attaque à Jean et Cyprienne. Aidé du mécano Laridon et de son aide Julep, Jean s’envole à bord de l’Alycion-Car à la recherche du repaire de leurs ennemis. Prisonniers, hypnotisés, changés par la science de Hantzen, nos héros se battront contre des invasions psychiques, des monstres marins et les flammes de l’enfer, s’allieront avec un humain minuscule pour enfin surmonter les pièges de leurs ennemis. La lecture rétrospective de cette fiction qui imagine un futur aujourd’hui contemporain ne manque pas de charme. Bien qu’imprégnée du mythe d’un progrès sans limite qui nie la nature, elle en montre les faiblesses, notamment dans un final où la nature reprendra ses droits sur le repaire technologique des méchants. Le duo de Julep, le noir « bariolé », et de Laridon le parigot révèle tout à la fois le pire et le meilleur de ce premier volume de la série. La description de Julep, imprégnée du racisme « colonial » de l’époque, n’empêche pas celui-ci de jouer son rôle dans l’équipée, modérant par son bon sens Laridon, le casse-cou débrouillard de ce roman aux quelques notations chauvines.