Les Malices de Plick et Plock

Faites des bêtises avec Plick et Plock, les farfadets malicieux de la maison ! Jouez aux allumettes ! Barbouillez d’encre vos devoirs ! Percez les tonneaux de la cave et naviguez sur une mer de vin ! Laissez accuser le chat pour la porcelaine que vous avez brisée ! D’ailleurs, ce chat blanc, pourquoi ne pas en faire une hermine en lui teignant la queue ? Ces gnomes pleins d’idées farfelues tentent tous les interdits de notre enfance et provoquent toutes les catastrophes, aux conséquences les plus diverses mais toujours malheureuses, à commencer pour eux-mêmes. Qu’importe ! Ils ont toujours une nouvelle idée, avec les meilleures intention du monde, bien-sûr ! Pour qu’ils se réforment, le prince des gnomes leur donne mission de trouver le mot magique « qui vivifie les bonnes intentions » Mais le trouveront-ils ? Normalien (promotion de Jaurès et Bergson), scientifique, vulgarisateur de talent, dessinateur et humoriste, George Colomb (Christophe) (1856-1945) est connu aujourd’hui pour ses bandes dessinées de la fin du 19e siècle : « La Famille Fenouillard », « Le Sapeur Camember » et « L’Idée fixe du Savant Cosinus », mais il laisse une œuvre diverse et à redécouvrir. « Les Malices de Plick et Plock » – qui s’inspirent des aventures de Lack et Luck de Lothar Meggendorfer – parurent de manière irrégulière dans « Le Petit Français illustré, Journal des écoliers et écolières, paraissant chaque vendredi » de 1893 à 1904.