Vengeances

« L’ambiance au Biztoofly, boîte gay, rue de Bonnel, commençait à plaire à Rodolphe, jeune homme à l’air timide, mince, précieux, d’une blondeur extrême. [...] Ayant soudain envie d’uriner il se rendit aux toilettes. Un homme, grand, brun, était là en train de soulager sa vessie. Rodolphe se mit à côté de lui. Il n’eut pas le temps de le mater longtemps : l’homme se rajusta et dans la seconde passa derrière le jeune homme, lui cogna violemment la tête contre le mur en faïence, ce qui l’étourdit. À moitié groggy, pantalon et slip baissé, il fut entraîné dans une cabine. L’homme, puissant, lui passa une corde autour du cou et commença à l’étrangler. Quelques secondes plus tard, tout était terminé. » Un tueur en série sème la panique dans la ville de Lyon, où il assassine froidement des marginaux. Le commissaire Olivier Mourguet, sa fidèle Béa et Jacques, son adjoint, mènent l’enquête. Fausses pistes et rebondissements se succèdent jusqu’au coup de théâtre final. Un zeste d’érotisme vient pimenter ce polar nerveux au style atypique. Marié, père de trois enfants, Bernard Catheland est un ex-cadre de banque à la retraite résidant dans la région lyonnaise. Épicurien, randonneur, cruciverbiste, cinéphile, diariste à ses heures, il s’est toujours nourri de littérature policière. Du naïf Club des cinq de son enfance aux énigmes tarabiscotées d’Agatha Christie de son adolescence, il s’est déniaisé avec les truculentes aventures de San Antonio. Il a aussi goûté au polar scandinave, dégusté de l’américain, de l’argentin, du coréen... Et s’est régalé des auteurs français, devenus ses références : les Bussi, Grangé, Lemaître, Minier, Thilliez, Vargas... Il a décidé de franchir le pas et, encouragé par son fils Olivier, a écrit ce premier roman policier : Vengeances.