Vingt-quatre heures de la vie d'une femme

Une passion brève irrationnelle qui restera éphémère… Comment faire parvenir le lecteur jusqu'à l'extase, après avoir fait monter le désir par la puissance de l'interdit. Combien de femmes ont rêvé de se soustraire, sur un coup de pure folie, à leur vie réglée comme du papier à musique, entre responsabilités familiales et professionnelles, entre corvées essentielles répétées à l'infini, et plaisirs trop rares ? Combien sont-elles, prêtes à suivre un inconnu pour qui elles ont un coup de coeur insensé, pour une heure, 24 heures ou pour toute une vie ? Combien d'entre elles l'ont vraiment rencontré ? Combien ont réellement commis la pure folie, sans la moindre hésitation, de suivre leur instinct, de foncer dans l'inconnu, de prendre l'amour à bras le corps ? Quand d'autres pleurent dans le soir leur projet avorté, la peur viscérale d'être jugée, l'impossibilité totale de passer à l'action ? C’est pourtant ce qu’a fait Mme Henriette, qui s'est enfuie avec un jeune homme qui pourtant n'avait passé là qu'une journée. Ce récit d'une passion foudroyante, bref et aigu comme les affectionnait l'auteur d'Amok et du Joueur d'échecs, est une de ses plus incontestables réussites.